Afin de favoriser l’émergence d’une véritable culture du design au Québec et, du même coup, accroître la crédibilité de la profession, la SDGQ s’est dotée depuis 2014 d’un rigoureux programme de certification professionnelle qui confère le titre de designer graphique agréé(e), en abrégé DGA. Il s’agit d’un sceau de qualité qui confirme compétences et talents. Pour le client, c’est l’assurance d’une prestation supérieure, livrée par un professionnel très qualifié.
Avec la marque de certification DGA, la SDGQ se donne les moyens d’affirmer la valeur du design graphique au Québec et d’encadrer sa pratique. Elle se trouve ainsi à adopter les standards d’excellence internationaux, ce qui contribue à rehausser sa notoriété auprès des décideurs québécois.
Devenir DGA, c’est afficher en toutes lettres le statut d’expert en communication visuelle. Désormais, tout comme leurs collègues britanniques, suisses ou ontariens, les designers graphiques québécois possèdent un titre qui affiche clairement leur niveau d’excellence.
Devenir designer graphique agréé est un privilège réservé aux seuls membres réguliers de la SDGQ. Les aspirants candidats doivent par ailleurs:
— cumuler sept années de pratique professionnelle et d’études en design graphique (par exemple : trois années d’études en design graphique et quatre années de pratique professionnelle)
— pratiquer activement la profession. Consulter le guide du postulant
Dans le dossier de candidature, les postulants doivent démontrer en quoi leur pratique se démarque dans le milieu où ils évoluent. Ils doivent aussi prouver que leur quête d’excellence se traduit par un travail qui soit:
Le designer graphique se met au service des entreprises et des organismes pour les aider à mieux communiquer, vendre ou exercer leurs activités. Il doit répondre à des demandes bien précises, tout en en réfléchissant autant à la forme qu’à la fonction de ses créations.
La responsabilité du designer graphique l’engage en premier lieu à proposer à ses clients des solutions performantes, répondant en tous points aux objectifs. Sa responsabilité envers le développement durable consiste à explorer des avenues graphiques et des modes de production qui minimiseront l’impact environnemental de ses travaux.
Dans sa façon de jouer avec la forme, de communiquer un message ou de répondre aux enjeux reliés au projet, le designer graphique fait preuve de créativité dans la recherche de solutions inédites, innovantes, surprenantes tant du point de vue esthétique que fonctionnel.
Les membres, qui aspirent au titre de DGA, doivent se soumettre devant jury à un processus très rigoureux, lequel vise à établir en quoi leur pratique obéit aux standards les plus exigeants de la profession. Le comité de sélection, composé de trois designers graphiques agréés par la SDGQ, représente les diverses pratiques de la profession. Choisis pour leur intégrité et leurs compétences, ils agissent en toute indépendance du conseil d’administration.
En arrivant à la sdgq il y a quelques années j'ai compris en découvrant la démarche derrière la création du titre DGA qu'il y avait une toute autre dimension: celle de valoriser la profession auprès du/des gouvernements, institutions et au regard de tout le marché de clients potentiels qui ont encore du mal à réaliser l'immense impact du design sur l'économie, sur l'éducation et sur l'innovation.
Arborer le titre de DGA m’incite à niveler à la hausse ma profession, à me mettre dans une position qui m’oblige à toujours donner le meilleur de moi-même. Ce titre est à la fois un défi personnel au quotidien et une manière de communiquer à mes clients mes standards de qualité.